Nous sommes à l’ère d’une flambée spectaculaire des maladies cardiaques et le continent Africain n’y échappe malheureusement pas. Étant le moins bien préparé à cette pandémie, il est logique qu’il soit le plus sévèrement frappé. Certaines régions ont un risque accru du fait de l’inégalité de performance des plateaux techniques, des ressources humaines mais également des politiques sanitaires. L’Afrique Centrale, avec un peu plus de 160 millions d’habitants, est une de ces zones du Continent où il sera impossible en l’état actuel des pratiques, de répondre de façon adéquate aux défis qui seront très prochainement les nôtres. Et parmi les armes dont nous devrons disposer, la capacité de bien et vite prendre en charge les maladies du rythme et de la conduction cardiaque sera un atout indéniable.